Aide à la Reprise ou à la Création d'Entreprise (ARCE)
Les repreneurs ou créateurs d'entreprises, demandeurs d'emploi peuvent obtenir l'Aide à la Reprise ou à la Création d'Entreprise (ARCE) par France Travail.
Les créateurs ou les repreneurs d’entreprise peuvent bénéficier, sous certaines conditions, de l'allocation d'Aide au Retour à l'Emploi (ARE).
Créer et développer son entreprise peut nécessiter un certain temps avant de pouvoir se rémunérer. Une période de chômage peut également être l'occasion de développer un projet de création d'entreprise. Ainsi, sous certaines conditions, il est possible de prétendre aux allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE) afin de faciliter la création ou la reprise d’une entreprise
Peut bénéficier de l'ARE, les demandeurs d’emploi qui reprend ou crée une entreprise. Les micro-entrepreneurs peuvent aussi recevoir l’ARE.
Les bénéficiaires énumérés ci-dessus doivent :
Si le bénéficiaire a débuté son activité de création ou de reprise d'entreprise avant son inscription à France Travail et que cette activité a donné lieu à rémunération, il pourra bénéficier du cumul intégral entre ses revenus et l'allocation chômage.
C'est une allocation versée en cas de reprise ou création d’entreprise est calculée en fonction de l’ARE mensuelle que le demandeur d’emploi aurait reçu s’il n’avait pas repris une activité, auquel on enlève 70% du salaire brut mensuel procuré par l’activité reprise.
Le nombre de jours indemnisables est ensuite calculé en prenant en compte les revenus procurés par la nouvelle activité non salariée.
Attention, le cumul du revenu d’activité avec l'ARE ne doit pas dépasser le montant de l'ancien salaire brut. Pour calculer le plafond, on multiplie le Salaire Journalier de Référence (SJR) par le nombre de jours du mois.
L’ARE peut être perçue dans la limite de la durée des droits initialement notifiés.
Le site d économie.gouv donne un exemple concret :
Si une personne gagnait 3 000 € bruts par mois. Suite à la perte de son emploi, il reçoit l’ARE qui est de 57 € par jour (allocation journalière), soit 1710 € par mois (pour un mois de 30 jours). Il créé une entreprise qui lui permet d’avoir un salaire brut mensuel de 2 100 €. Il peut continuer à percevoir l’ARE selon le calcul suivant :
1 710 – (70 % x 2 100) = 240
240 ÷ 57 = 4,2
Cette personne devrait donc être indemnisé pendant 4,2 jours, mais ce chiffre est arrondi au chiffre entier le plus proche. Il sera donc indemnisé 5 jours.
Il peut donc calculer son ARE ainsi : 5 x 57 = 285.
La somme de sa nouvelle ARE et de ses nouveaux revenus ne dépassent pas le plafond : 285 + 2 100 ≤ 3 000.
La personne percevra donc 285 € par mois d’ARE en plus de son salaire de 2 100 € lié à la création de son entreprise, soit 2 385 € au total.
Lorsque le revenu professionnel ne peut pas être déterminé immédiatement, l'allocation versée correspond à 70% de l'allocation mensuelle normalement due en l'absence de reprise d'activité. Cela concerne par exemple les entrepreneurs individuels, les micro-entrepreneurs qui paient trimestriellement leurs cotisations sociales. Dans ce cas, une régularisation annuelle interviendra a posteriori.
Pour les micro-entrepreneurs, les revenus qui doivent être déclarés correspondent au chiffre d’affaires auquel est appliqué un abattement forfaitaire pour charges et frais professionnels égal à :
Même si le demandeur d’emploi gère désormais son entreprise, il doit continuer à s’actualiser chaque mois auprès de France Travail tout en déclarant ses revenus afin de pouvoir prétendre à l’ARE.
Si l'entrepreneur ne recevait pas l'ARE, il doit faire une demande à France Travail.
Les revenus de l’activité non salariée à déclarer à France Travail sont ceux qui sont déclarés au titre des assurances sociales.