Aide à la distribution de films en salles
Soutenir la distribution en salles des œuvres cinématographiques de longue durée.
Les aides à la préparation visent à favoriser les travaux d’écriture et de développement préalables à la mise en production.
Les bénéficiaires des aides sont les entreprises de production déléguée, qui assurent la responsabilité de la production et de la réalisation de l’œuvre. Ils doivent prendre ou partager solidairement l’initiative et la responsabilité financière, technique et artistique de la réalisation et en garantir la bonne fin. Les entreprises de production doivent être établies en France et ne pas être contrôlées au sens de l’article L.233-3 du Code du commerce par des capitaux extra-européens.
Leur président, directeur ou gérant ainsi que la majorité des administrateurs doivent être de nationalité française, ou ressortissants d’un État européen, ou titulaires d’une carte de résident français ou d’un document équivalent.
Pour les producteurs ne disposant pas d’un compte automatique, l’aide à la préparation est accordée après examen par la commission sélective. Le producteur doit impérativement être titulaire d’une convention d’écriture signée avec un diffuseur.
Pour les producteurs disposant d’un compte automatique, la convention d’écriture n’est pas obligatoire, sauf dans le cas d’un dépôt en commission sélective.
Pour être aidées, les œuvres doivent appartenir aux genres suivants :
Les dépenses éligibles correspondent à celles qui sont directement affectées à la préparation de l’œuvre.
Sont exclus, les dépenses de fonctionnement propres à l’entreprise de production, à savoir :
L’aide octroyée au producteur est fonction du coût prévisionnel du développement annoncé et du contrat conclu avec un ou plusieurs auteurs.
L’aide à la préparation ne peut être supérieure à 40 % du total des dépenses de préparation prévues, et ne peut excéder 100 000 €.
En fiction, la limite des 40 % peut être portée à 60 % lorsque les sommes sont réinvesties en l’absence de convention d’écriture ou de développement avec un diffuseur.
En animation la limite des 40 % peut être portée à 50 % lorsque le développement porte sur une création originale. Pour les séries, seules les dépenses de préparation de la première saison peuvent bénéficier de cette disposition.
En cas de mise en production, le montant de l’aide à la préparation déjà octroyée est intégré dans le calcul de la subvention globale de l’œuvre.
Pour les producteurs disposant d’un compte automatique, le montant maximal des sommes mobilisables pour des aides à la préparation est plafonné à 40 % des sommes portées sur le compte automatique au début de l’année en cours.
Le producteur dispose de deux ans pour obtenir l’autorisation préalable. A défaut, le CNC peut demander le remboursement total ou partiel de la subvention versée, selon l’avancement des travaux et les justificatifs de dépenses fournis par le producteur.
Les dossiers de demande doivent être reçus par le CNC au moins un mois avant la fin des prises de vue, ou pour les œuvres intégralement composées d’images préexistantes, avant le début du montage.
Un dossier type remis par le CNC doit être rempli et déposé, accompagné des documents demandés, un mois avant la fin du tournage de l’œuvre.
Seuls les dossiers respectant les formulaires types établis par le CNC et complétés des pièces demandées seront instruits.
Les prochaines dates limites de dépôt pour les œuvres de fiction :
Les prochaines dates limites de dépôt pour les œuvres documentaire :
Les prochaines dates limites de dépôt pour les œuvres d'animation :