Allocation d'activité partielle : Cyclone Chido Mayotte
Afin de soutenir les employeurs (entreprises et associations) dans la crise liée au cyclone Chido, le gouvernement a étendu et simplifié le dispositif de l'activité partielle.
Le congé de conversion permet de financer les actions de formation des salariés menacés de licenciement économique. Il leur assure le versement d'une allocation de conversion, dans les entreprises non soumises à l'obligation de mise en oeuvre d'un congé de reclassement.
Le congé de conversion prévoit des actions destinées à favoriser le reclassement du salarié susceptible d'être licencié pour motif économique. Celui-ci peut bénéficier des mesures suivantes :
Sont éligibles les entreprises ayant signé avec l'État une convention de congé de conversion et qui est contrainte de licencier pour motif économique.
La salarié peut donc bénéficier d'un congé de conversion si son emploi doit être supprimé dans le cadre d'un licenciement pour motif économique et s'il est volontaire pour y adhérer.
Le salarié perçoit une allocation de conversion au moins égale à 65% de la rémunération brute moyenne des 12 derniers mois précédant l'entrée en congé.
Au minimum, le montant de l'allocation doit atteindre 10,10 € par heure, multipliée par la durée collective de travail fixée dans l'entreprise (soit 1 531,53 € si l'entreprise applique les 35 heures).
Ce taux varie selon la taille de l'entreprise, sa situation économique, le contenu des mesures proposées.
L'employeur fixe la durée du congé, il dure au minimum 4 mois.
La demande de convention de congé de conversion doit être faite auprès de l'unité territoriale de la DREETS du siège de l'entreprise ou de l'établissement.
Code du travail : article L5123-2
Code du travail : article R5123-2