Congé de conversion
Le congé de conversion permet de financer les actions de formation des salariés menacés de licenciement économique.
L’activité partielle (dispositif appelé aussi chômage partiel ou chômage technique) est un outil au service de la politique publique de prévention des licenciements économiques qui permet à l’employeur en difficulté de faire prendre en charge tout ou partie du coût de la rémunération de ses salariés.
Pendant la période d’activité partielle :
Activité partielle activée pour les entreprises qui ont vu leurs activités impactées par les intempéries dans certaines communes classées en état de "catastrophe naturelle". En effet, les entreprises sont contraintes de réduire la durée de travail de leurs salariés, voire de fermer temporairement tout ou en partie leurs établissements. Donc, le recours à l’activité partielle pour le motif "sinistre ou intempéries de caractère exceptionnel" ou "toute autre circonstance de caractère exceptionnel" permet de bénéficier de modalités assouplies de placement en activité partielle.
Activité partielle activée pour les entreprises impactées par les mouvements sociaux du mois d’octobre 2024 en Martinique. Prévenir les licenciements économiques, permettre à l’employeur en difficulté de faire prendre en charge tout ou partie du coût de la rémunération de ceux de ses salariés.
L’activité partielle s’adresse aux entreprises qui subissent :
Le recours à l’activité partielle pour le motif "sinistre ou intempéries de caractère exceptionnel" ou "toute autre circonstance de caractère exceptionnel" permet de bénéficier de modalités assouplies de placement en activité partielle pour les entreprises qui ont vu leurs activités impactées par les intempéries dans certaines communes classées en état de "catastrophe naturelle"
Les entreprises impactées par les mouvements sociaux du mois d’octobre 2024 à la Martinique peuvent, sous certaines conditions, solliciter le bénéfice du dispositif d’activité partielle.
Pour la Nouvelle-Calédonie, le financement du chômage partiel sera étendu aux mois de novembre et décembre 2024, sans formalité administrative supplémentaire.
Pour que l'allocation soit octroyée, il faut que la réduction ou la suspension temporaire d'activité soit imputable :
A noter
Dans les entreprises de 50 salariés ou plus, l'employeur doit consulter pour avis, le comité social et économique (CSE) préalablement à sa demande d'autorisation administrative d'activité partielle. La consultation concerne les sujets suivants :
Le CSE est informé à la fin de chaque période d'autorisation des conditions dans lesquelles l'activité partielle a été mise en œuvre.
En cas de sinistre ou de circonstances exceptionnelles, l'employeur dispose d'un délai de 2 mois pour consulter et adresser l'avis du CSE à l'appui de sa demande d'autorisation préalable.
Sont éligibles les salariés ayant un contrat de travail de droit français (CDI : Contrat de travail à durée indéterminée, CDD : Contrat à durée déterminée notamment) qu'il soient :
Les salariés reçoivent une indemnité horaire, versée par leur employeur, correspondant à une part de leur rémunération antérieure.
Les salariés placés en activité partielle peuvent bénéficier pendant les périodes où ils ne sont pas en activité, de l'ensemble des actions de formation et de la formation professionnelle continue, réalisées notamment dans le cadre du plan de formation.
Dans le cadre du Plan de résilience, les salariés disposant d’un contrat de travail de droit français et employés par des entreprises russes, biélorusses ou ukrainiennes implantées en France et dont l’activité est réduite en raison des conséquences de la guerre en Ukraine, sont également éligibles au dispositif d’activité partielle de droit commun.
Les salariés d’entreprises affectées par un délestage peuvent bénéficier également de l'activité partielle. Dans le cas où une entreprise directement affectée par le délestage n’est pas en mesure d’aménager le temps de travail de ses salariés pour faire face à cette situation, il lui est possible, en dernier recours, de mobiliser, pour la durée du délestage et, le cas échéant, pendant la durée nécessaire à la remise en marche des unités de production, le dispositif d’activité partielle de droit commun, sur le motif "toutes autres circonstances exceptionnelles" (sous-motif "délestage").
L’utilisation de ce motif autorise les entreprises à bénéficier de la souplesse prévue à l’article R.5122-3 du code du travail permettant à l’employeur de disposer d’un délai de 30 jours à compter du placement des salariés en activité partielle pour adresser sa demande préalable.
Ne peuvent pas bénéficier du chômage partiel les salariés suivants :
L'entreprise perçoit une allocation d'activité partielle dans la limite d'un contingent annuel d'heures indemnisables :
L’autorisation d’activité partielle est accordée pour une période de 3 mois renouvelable dans la limite de 6 mois sur une période de référence de 12 mois consécutifs.
Du côté employeur
Depuis le 1er janvier 2024
L'allocation versée à l’employeur couvre 36% du salaire antérieur brut du salarié, le taux horaire minimum de l'allocation d'activité partielle été relevé avec un plancher de 8,30 € et un plafond de 18,87 € (montant applicable aux demandes d’indemnisation relatives aux heures non travaillées à compter du 1er janvier 2024).
A Mayotte, le taux horaire minimum de l’allocation versée à l’employeur en cas de recours à l’activité partielle est relevé à 7,93 € depuis le 1er janvier 2024.
De plus, en cas de sous-activité prolongée, voire d’arrêt total de l’activité, les entreprises peuvent demander à bénéficier du FNE-Formation en complément de l’activité partielle afin d’investir dans les compétences des salariés.
Du côté du salarié
L'employeur doit verser au salarié une indemnité correspondant à 60% de son salaire brut par heure chômée (heure non travaillée sur décision de l'employeur), soit environ à 72% du salaire net horaire.
Depuis le 1er janvier 2024, cette indemnité ne pouvait pas être < à 9,22 €, ni être > à un plafond de 31,46 € par heure chômée.
L'indemnité est versée par l'employeur à la date habituelle de versement du salaire.
L'employeur doit faire figurer sur le bulletin de paie du salarié (ou dans un document annexé) le nombre des heures indemnisées, les taux appliqués et les sommes versées.
Une convention ou un accord collectif et une décision unilatérale de l'employeur peuvent prévoir une indemnisation complémentaire.
En cas de procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire, l'agence de services et de paiement (ASP) verse directement la somme au salarié sur décision du préfet.
Pour les salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, le taux de l’allocation est égal au taux de l’indemnité versée au salarié lorsque la rémunération est inférieure au SMIC. Lorsque la rémunération de l’apprenti ou du salarié en contrat d’apprentissage est supérieure au SMIC, le taux d’allocation d’activité partielle de droit commun s’applique à l’employeur.
Pour obtenir le remboursement des indemnités, chaque mois, l'employeur doit adresser en ligne une demande d'indemnisation pour l'allocation d'activité partielle.
L'employeur doit faire sa demande dans un délai de 6 mois suivant la fin de la période couverte par l'autorisation d'activité partielle.
Pour bénéficier de ce dispositif, l’employeur doit adresser à la Direction Départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DDETS) du département où est implanté l’établissement une demande préalable d’autorisation d’activité partielle à partir de l’applicatif dédié.
L’employeur doit faire sa demande dans un délai de 6 mois suivant la fin de la période couverte par l’autorisation d’activité partielle.
En cas de suspension d'activité due à un sinistre ou à des intempéries, l'employeur peut déposer sa demande dans les 30 jours suivant la mise en chômage partiel de ses salariés.
L'entreprise peut estimer le montant d'indemnisation en cas de recours à l'activité partielle avec le simulateur en ligne.
Pour les entreprises impactées par les intempéries de novembre 2023, sur 244 communes du Nord-Pas-de-Calais
En plus d'effectuer les démarches directement en ligne sur le portail dédié. Les entreprises peuvent contacter les services de la DDETS du Pas-de Calais au 03 21 60 28 00 ou ddets-direction@pasdecalais.gouv.fr pour toute assistance.
En Bretagne, 3 situations ont été retenues pour la mobilisation du dispositif de l’activité partielle :
Décret n° 2022-1072 du 29 juillet 2022 portant modification du taux horaire minimum de l'allocation d'activité partielle et de l'allocation d'activité partielle spécifique en cas de réduction d'activité durable.
Décret n° 2022-1632 du 22 décembre 2022 portant modification du taux horaire minimum de l'allocation d'activité partielle et de l'allocation d'activité partielle spécifique en cas de réduction d'activité durable.
Décret n° 2023-322 du 28 avril 2023 portant modification du taux horaire minimum de l'allocation d'activité partielle et de l'allocation d'activité partielle spécifique en cas de réduction d'activité durable.
Décret n° 2023-438 du 5 juin 2023 portant modification du taux horaire minimum de l'allocation d'activité partielle et de l'allocation d'activité partielle spécifique en cas de réduction d'activité durable applicable à Mayotte.
Décret n° 2023-1305 du 27 décembre 2023 portant modification du taux horaire minimum de l'allocation d'activité partielle et de l'allocation d'activité partielle spécifique en cas de réduction d'activité durable.
Décret n° 2024-125 du 21 février 2024 portant modification du taux horaire minimum de l'allocation d'activité partielle et de l'allocation d'activité partielle spécifique en cas de réduction d'activité durable applicable à Mayotte.